
Pourquoi mange-t-on quand on a peur ?
Comprendre l'alimentation émotionnelle
Pourquoi mange-t-on quand on a peur ? Comprendre l’alimentation émotionnelle
Il vous est peut-être déjà arrivé de vous précipiter sur du chocolat ou un paquet de chips sans vraiment avoir faim… juste après un stress ou une frayeur. Cette réaction est courante : manger quand on a peur est une réponse bien réelle de notre corps et de notre cerveau. Dans cet article, je vous explique pourquoi cela se produit et surtout comment reprendre le contrôle.
La peur : une émotion puissante qui déclenche une réaction biologique
Lorsque nous ressentons de la peur, notre corps enclenche ce que l’on appelle la réponse « combat ou fuite ». Le cerveau libère alors du cortisol et de l’adrénaline, des hormones qui nous mettent en état d’alerte. Dans certains cas, cela coupe complètement l’appétit. Mais pour beaucoup de personnes, ce stress déclenche au contraire une envie irrésistible de manger, souvent des aliments sucrés, salés ou gras.
Pourquoi ? Parce que manger va réactiver le système de récompense du cerveau en stimulant la production de dopamine et de sérotonine, deux substances qui procurent du plaisir et du réconfort. Le corps cherche alors à se calmer rapidement, et la nourriture devient un refuge facile.
Une stratégie d’auto-apaisement… apprise depuis l’enfance
Il ne s’agit pas seulement d’une réaction hormonale : ce comportement est aussi appris dès notre plus jeune âge. Beaucoup d’enfants sont consolés avec un bonbon, récompensés par une friandise. Cette association entre émotion et nourriture devient une habitude inconsciente, souvent bien ancrée à l’âge adulte.
En cas de peur ou d’angoisse, notre cerveau reprend alors ce schéma rassurant : « j’ai peur → je mange → je me sens un peu mieux ».
Le piège de l’alimentation émotionnelle
Ce comportement peut devenir automatique. On mange non pas par faim, mais par besoin de calmer une émotion. Et cela ne concerne pas que la peur : la colère, la tristesse, la solitude ou l’ennui peuvent déclencher le même mécanisme.
Le risque est d’entrer dans un cercle vicieux :
Une émotion forte → on mange pour se calmer.
Puis on culpabilise → ce stress génère à nouveau une émotion → on remange…
Il est donc essentiel d’apprendre à accueillir les émotions autrement.
Apprendre à gérer ses émotions sans compenser par la nourriture
Voici quelques pistes simples et puissantes :
Prendre conscience du déclencheur
Avant de manger : demandez-vous « ai-je vraiment faim ? » ou est-ce une émotion qui parle ?
Respirer ou bouger
Quelques minutes de cohérence cardiaque, une courte marche, un verre d’eau ou une musique douce peuvent suffire à calmer le corps sans manger.
Écrire ce que vous ressentez
Mettre les émotions sur papier les rend souvent moins envahissantes.
L’hypnose : une solution douce et efficace
L’hypnose permet de désactiver les automatismes inconscients liés à l’alimentation émotionnelle. Elle aide à retrouver une relation apaisée avec la nourriture, en travaillant sur les causes profondes : la peur, les blessures émotionnelles, le besoin de protection.
C’est ce que je propose dans mes accompagnements : un espace bienveillant pour reprogrammer ces schémas et retrouver confiance en soi, dans le respect de votre rythme.
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Pour aller plus loin : un article très intéressant à lire
Je vous recommande vivement la lecture de cet article sur planete sante:Alimentation et émotions sont intimement liées
Conclusion :
Manger quand on a peur n’est pas une faiblesse, c’est une stratégie de survie… mais pas toujours adaptée. En apprenant à reconnaître les émotions et à y répondre autrement, il est possible de retrouver une liberté alimentaire et un mieux-être global. L’hypnose peut être un vrai tremplin pour cela.
Si vous souhaitez être accompagné·e avec bienveillance, je vous accueille à Cholet ou en visio.
Cécile HYPNOSE 06 68 86 38 86 –
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