Aujourd’hui, j’aimerai vous faire un point sur le lien qu’il peut y avoir entre la prise de poids et tous ces additifs alimentaires que l’on trouve quasi partout dans tout ce que l’on achète.

En effet, je vous invite très souvent lors des séances à aller vers une alimentation sur laquelle vous mettez de la conscience.

C’est quoi un additif alimentaire :

En gros, on ne peut pas consommer un additif seul mais on en trouve plein dans l’alimentation. C’est une « substance ajoutée intentionnellement aux aliments pour exercer certaines fonctions spécifiques » (définition De l’EFSA – Autorité Européenne de Sécurité des Aliments)

Les industriels vont utiliser des additifs pour mieux conserver nos aliments, mais aussi pour les rendre plus « sexy » (meilleure apparence visuelle) et pour rendre plus addicts.

Ils aident aussi, par exemple, à avoir une texture particulière désirée par l’industriel (ou le consommateur)

Les additifs permettent aussi de prolonger la durée de vie des aliments, garantir la stabilité du produit.

Comprendre un additif sur les étiquettes

Il est intéressant, de pouvoir comprendre les additifs sur les étiquettes.

Un additif commence toujours par la lettre E devant (la lettre E signifiant Europe, c’est donc la référence européenne)

• Il y a donc la catégorie des E100 : (E100 à E180) : ce sont les colorants : jolie couleur aux aliments
• E200 (E200 à E297) : ce sont les agents de conservation : permettent de conserver plus longtemps
• E300 (E300 à E392) : anti-oxydants : empêchent les fruits de foncer
• E400 (E400 à E495) : épaississants, stabilisants, émulsifiants : agents de texture, donnent l’aspect aux produits
• E500 (E500 à E586) : acidifiants
• E600 (E620 à E650), exhausteurs de goût : intensifient le goût du produit
• E900 (E900 à E999) : agents d’enrobage, gaz et édulcorants
• E1000 (E1103 à E1521) : divers

Bon, il est de plus en plus fréquent, que les industriels évitent d’utiliser la référence européenne, préférant utiliser la référence scientifique. Ce qui devient pour nous, simples consommateurs, une vraie complexité à déchiffrer (exemple le E450 est écrit : diphosphates). Et un même additif peut être présentés sous plusieurs noms. Il y a de quoi en perdre son latin. Allez un petit exemple : le Glutamate, voici certains de ses différents noms : glutamate monosodique E621), acide Glutamique (E620), glutamate d’ammonium (E624), etc….

Vous comprenez qu’on nous noie et qu’on est presque obligé de s’y perdre !

Il faut savoir que l’alimentation conventionnelle autorise 320 additifs alimentaires et l’alimentation biologique n’autorise qu’une cinquantaine d’additifs

2 sortes d’additifs : les naturels et ceux de synthèse :

Les additifs alimentaires sont utilisés depuis des milliers d’années. Les Romains utilisaient, par le salpêtre et les épices pour colorer et conserver certains aliments.

Ensuite, pour la conservation, l’Homme a utilisé l’alcool, l’huile, le sel de mer et le sucre pour conserver.

Mais au XXème siècle, on s’est tourné vers des additifs de synthèse (=100% chimiques et donc faciles à utiliser à l’échelle industrielle et à moindre coût).

TROP de poison dans nos assiettes ?

Vous comprenez que si vous lisez les étiquettes non seulement vous vous y perdez, mais surtout vous croulez sous les additifs.

Le problème est que la majorité des additifs chimiques présentent des risques potentiels pour notre santé. Et surtout ils sont, pour certains, inutiles pour le consommateur.

L’industriel va, avant tout, chercher à faire des économies. Malheureusement, plus il baisse le prix d’un produit, plus la qualité est à craindre

L’effet d’accumulation

En moyenne, on avale 4 kg d’additifs alimentaires par an par personne. Oui 4 kilos par an par français, et ça c’est une moyenne lorsque l’on mange « normalement ». Pour une personne plus tournée vers la malbouffe, elle peut aller jusqu’à 10 kilos par an.

Si on ramène au quotidien, selon une étude menée par Science Report en 2021, un Français consomme en moyenne 155,5 mg d’additifs par jour et par kilo de poids corporel. Soit près de 11,7g pour un Français de 75kg.

Ces quantités sont catastrophiques. Jour après jour, ces additifs s’accumulent dans notre corps : perturbateurs endocriniens, pesticides, ….

Quelques exemples :

• E171 = dioxyde de titane

On va le re trouver dans les bonbons pour leur donner plus de couleurs, de brillance, leur couleur flashy, les rendant plus appétissants. Mais à la base, c’est un pigment blanc que l’on retrouve dans les peintures. On l’utilise aussi dans le dentifrice pour le rendre plus blanc ou dans les médicaments. Ces nanoparticules ne sont pas sans conséquence par exemple sur notre foie

• L’aluminium :

La dose maximale tolérée est de 1mg/kg de poids corporel/semaine. Mais cette dose est largement dépassée car l’aluminium est utilisé dans beaucoup de produits : pain, biscuits, charcuterie, fromage, chocolat, laits maternisés, etc. Les références à éviter au maximum sont donc E173, E520 à E523, E541, E554/55/56, E559, E1542

On pourrait en dire bien d’autres encore sur tous les additifs.

Additifs et poids

Vous comprenez qu’avec cette surconsommation d’additifs nous perturbons notre corps et par conséquent, nous pouvons bloquer l’amincissement.

Alors je vous invite à déjà vous sensibiliser un peu aux étiquettes (sans tout détailler sinon vous allez tomber fous), et maximiser la consommation de produits locaux avec une philosophie bio.